La crème solaire … équipement indispensable du skieur …
Impensable de partir skier sans penser à emporter un conditionnement de crème solaire. Mais que prendre … !
Le froid intense qui sévit en hiver et encore plus en altitude, les nuages gris qui voilent le ciel, incitent à accueillir toute journée lumineuse, toute éclaircie, avec enthousiasme … et c’est donc très naturellement que le skieur emprunte alors volontiers les pistes les plus ensoleillées, les terrasses bien exposées … à la recherche d’un peu de chaleur !
Cette démarche ne peut être qu’encouragée puisque les rayons du soleil, excellents partenaires de santé physique et morale, se font plus rares en hiver … mais pas sans protection !
Des facteurs aggravants
En montagne, il faut compter sur le paramètre “altitude” qui renforce encore l’intensité du rayonnement solaire, tout comme les phénomènes de réverbération par lesquels les surfaces claires, telles que la neige, renvoient jusqu’à 85% des rayons lumineux.
De plus, on sait que seuls les gros nuages sombres de basse altitude sont capables d’intercepter la totalité des UV … . En conclusion, aux sports d’hiver, même à l’ombre, l’application d’une bonne crème solaire s’impose pour protéger une peau, intensément sollicitée, des lésions aiguës, comme les coups de soleil, mais aussi des lésions chroniques (vieillissement de la peau, carcinomes cutanés, voire mélanomes).
Rien que des hauts indices
Tant pour les adultes que pour les enfants, la protection doit être importante et par conséquent seuls les plus hauts indices sont à recommander pour parer à ces conditions d’ensoleillement extrêmes.
Dans un souci de clarification, la législation européenne actuellement en vigueur tente d’harmoniser la situation en proposant 3 catégories de protection que toutes les gammes sont sensées adopter : très haute protection (50+), haute protection (30) et moyenne protection (20). Cependant, le facteur de protection solaire ne donne aucune indication sur la capacité du produit à protéger la peau des effets des UVA, pourtant très nocifs à long terme. Par conséquent, il est recommandé de privilégier les produits qui affichent un double indice de protection, contre les UVB et contre les UVA.
Le fait que les séjours à la montagne soient en général courts et que la peau a donc trop peu de temps pour s’adapter et réagir en produisant de la mélanine protectrice, est un argument supplémentaire en faveur des hauts indices de protection. Les indices moins élevés, plus adaptés à des peaux déjà habituées au soleil, sont donc à oublier. Aussi, les filtres physiques (minéraux, à base d’oxyde de titane micronisé par exemple) sont à privilégier chez les enfants de moins de 12 ans et les formules parfumées … ne sont pas spécialement à conseiller.
Crème d’été, crème d’hiver
La tentation est forte de reprendre le tube entamé l’été sur la plage afin d’alléger quelque peu le budget vacances. Cependant, il faut émettre quelques réserves légitimes. La date de péremption présente sur tout produit ne doit bien sûr pas être dépassée. Par ailleurs, si le produit a déjà été entamé, il ne pourra encore être utilisé que 6 mois voire un an après son ouverture, compte tenu de ses conditions de conservation. Une exposition intense à la chaleur peut en effet déstabiliser les indices et nuire à son efficacité. Une contamination par du sable ou tout autre élément polluant doit aussi inciter à se débarrasser du tube souillé. Enfin, l’efficacité de la crème solaire repose aussi sur la quantité appliquée et sur la fréquence d’application. Dans les deux cas, privilégiez la générosité !
Attention … zones sensibles
Le nez et les oreilles tout comme les petites cicatrices sont souvent les grands “laissés-pour-compte” de la protection solaire, alors que ces parties du corps sont particulièrement sensibles et demandent aussi une protection efficace. De nombreux soins ont été conçus pour permettre une application aisée sur ces zones fragiles ou pratiquer une retouche rapide en cours de journée. De même, le contour des yeux est à préserver plus minutieusement par une application d’une crème solaire spécifique “contour des yeux” qui offre alors une facilité d’application et un confort plus important.
Et pour conclure … l’après-ski !
L’hydratation “après-ski” est bien sûr aussi indispensable pour régénérer toutes les parties du corps qui ont affronté les éléments durant la journée. Une crème hydratante et nourrissante est donc à prévoir tant pour le visage que pour les mains et les lèvres qui doivent aussi faire face au retour du ski … et à la sécheresse des chalets bien chauffés !
N’hésitez jamais à demander conseil à votre Pharmacien ! Il vous répondra dans la mesure de ses compétences ou vous demandera de consulter votre Médecin.