Atchoum !!! Plus aucun doute, le printemps est là …
La rhinite allergique (RA) est une manifestation locale d’une réaction allergique. La gêne occasionnée peut affecter la qualité de vie, le sommeil et les performances scolaires ou professionnelles.
2 types de rhinite allergique
Une réaction allergique est une réponse excessive et inadaptée du système immunitaire face à certains allergènes ; les symptômes les plus courants sont l’éternuement, l’écoulement nasal, l’irritation oculaire, la bronchoconstriction, les rougeurs, les démangeaisons cutanées, l’œdème, les troubles digestifs et la diarrhée.
La rhinite saisonnière apparaît périodiquement, le plus souvent au printemps et à l’été, avec la floraison de la plante allergène. Au début du printemps, le pollen des arbres est fréquemment en cause, tandis qu’au mois de juillet, ce sont plutôt les graminées. Selon certaines estimations, de 10% à 40% de la population mondiale souffrirait d’une allergie au pollen.
La rhinite persistante est elle provoquée par des substances allergisantes présentes en permanence dans l’environnement, à la maison ou au travail. Les personnes atteintes semblent perpétuellement enrhumées. La crise se déclenche souvent au réveil et peut se répéter plusieurs fois par jour. Les acariens sont une cause très courante de rhinite persistante. La poussière, les animaux et certaines moisissures sont autant de déclencheurs possibles.
Les pollens plus abondants et plus longtemps
Classée au quatrième rang mondial des maladies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’incidence de la rhinite allergique ne cesse de grimper ! Pour expliquer cette augmentation des allergies, plusieurs causes sont avancées :
– Une meilleure hygiène réduisant les infections et favorisant une réponse immunitaire plutôt de type allergique
– Une exposition accrue aux allergènes domestiques, liée à un meilleur isolement des habitations, à la climatisation
– Une participation renforcée des irritants domestiques (aérosols, vapeurs de produits ménagers, …)
– Le tabagisme passif chez l’enfant
– La pollution atmosphérique, notamment automobile
– Une modification des habitudes alimentaires
Enfin, les antécédents familiaux d’allergie constituent un facteur de risque important pour la rhinite allergique.
Quand doit-on commencer le traitement ?
Il faut intervenir dès les premiers symptômes pour les stopper rapidement parce qu’il existe un phénomène de priming qui signifie que, au tout début de l’exposition à l’allergène, il faut une grande quantité d’allergènes pour déclencher la rhinite allergique, mais une fois débutée, de petites quantités d’allergènes suffiront à l’entretenir et il sera difficile d’interrompre le processus.
Le traitement symptomatique et la désensibilisation
Le choix du traitement médicamenteux se fera en fonction de la gravité des symptômes, du rapport bénéfice / risque des médicaments et des préférences du patient, entre autres la facilité d’administration. Le traitement proposé en pharmacie sera principalement symptomatique : lavage des cavités nasales, antihistaminiques locaux, vasoconstricteurs, corticoïdes par voie nasale, etc.
Lorsque la cause de l’allergie est bien définie et que les traitements médicamenteux ne sont pas efficaces, le médecin spécialiste pourra envisager un traitement de désensibilisation ou d’immunothérapie qui consiste à administrer des doses croissantes de la substance allergène.
En conclusion …
Et comme toujours, le meilleur moyen de supprimer l’allergie … est d’éviter le contact avec l’allergène !
N’hésitez jamais à demander conseil à votre Pharmacien ! Il vous répondra dans la mesure de ses compétences ou vous demandera de consulter votre Médecin.