Le stress, mal du siècle … !
La reprise des activités au mois de septembre est souvent source de stress et d’anxiété. Pour les personnes à la recherche d’une solution « douce », l’homéopathie apporte une aide intéressante.
Comprendre son stress
Le stress se définit comme la réponse de l’organisme aux agressions physiologiques et psychologiques, ainsi qu’aux émotions. Cette réponse nécessite une adaptation et elle varie selon l’origine et l’intensité des facteurs en cause. Il s’agit d’une réponse normale qui, dans certains cas, peut aboutir à des troubles, lorsque le sujet est dépassé dans ses possibilités adaptatives.
Les symptômes classiques traduisant un stress chronique sont les troubles du sommeil, la fatigue, les troubles digestifs, de l’humeur, des difficultés de concentration ou de mémorisation, des palpitations, anorexie, boulimie, certaines dermatoses (psoriasis, herpès, eczéma), etc.
Comment réagit l’organisme face au stress ?
Dans un premier temps, les processus intellectuels sont stimulés notamment la mémoire, la concentration et le jugement.
Pour sa part, le corps développe des réactions d’anticipation à une éventuelle action : la tension artérielle augmente, le rythme cardiaque s’intensifie, la respiration s’accélère et les muscles se tendent ; une stratégie de réponse se met en place et commence la phase de lutte et de résistance.
En quoi le stress est-il positif ? Quand devient-il pathologique ?
Lors du stress « normal », les phases d’alerte et de lutte sont suivies d’une réponse adaptée et satisfaisante qui permet à l’individu d’élaborer des réactions adéquates pour aménager un nouvel équilibre. On parle de « bon » stress, celui qui procure l’énergie et le dynamisme qui stimulent.
La réaction de stress devient pathologique lorsque la situation, qu’elle soit imprévue, trop intense, ou au contraire connue, mais répétée, dépasse les possibilités d’adaptation de celui qui la subit. Les phases d’alerte et de lutte sont suivies d’une phase d’épuisement qui va se traduire par des troubles psychiques et physiologiques. L’équilibre est rompu, il y a échec de l’adaptation et l’individu est « en danger ».
Quels sont les traitements médicamenteux dans la gestion du stress ?
Les traitements médicamenteux ne sont prescrits que lorsque les capacités adaptatives du sujet sont dépassées, c’est-à-dire pour les manifestations du stress pathologique.
_ Les anxiolytiques apportent un soutien appréciable mais transitoire. En raison de leurs effets indésirables et de leur rapide tolérance, ils doivent être pris sur une très courte période.
_ Les antidépresseurs sont indiqués pour prévenir certaines réactions phobiques du stress.
_ Les TCC (thérapies comportementales) sont indiquées dans la gestion du stress ainsi que les différentes méthodes complémentaires telles que relaxation, yoga, sophrologie, approches comportementales, etc, qui peuvent aussi être utilement associées.
_ Enfin, la phytothérapie et l’homéopathie apportent un grand nombre de solutions aux manifestations du stress physiologiques.
En guise de conclusion …
La démarche de l’homéopathie est très individualisée et le fait qu’elle ne dissocie jamais les symptômes physiques de la psychologie de l’individu lui donne une vraie valeur thérapeutique. Sans effets indésirables, sans risque d’accoutumance, elle peut être une des solutions qui sera conseillée à toute la famille.
N’hésitez jamais à demander conseil à votre Pharmacien. Il vous répondra dans la mesure de ses compétences ou vous demandera de consulter votre Médecin.